Rencontre avec la présidente des Jeunes MR de Perwez
Jeune maman de 30 ans, journaliste de formation, Julie Dams s'est installée dans notre commune il y a deux ans avec Thomas, son compagnon et leur fille, Lila. Active au sein des Jeunes MR de Wavre, c'est tout naturellement qu'elle a rejoint la section de Perwez qu'elle préside actuellement. Manager dans la mode puis journaliste en presse écrite, Julie accompagne aujourd'hui Jordan Godfriaux dans ses travaux parlementaires.
Quelle est l'origine de ton implication en politique ?
Mes années d'études de journalisme à l'UCL m'ont littéralement plongée dans le monde politique. Nous suivions l'actualité quotidiennement et la politique alimentait nos différents travaux pratiques. Lors d'un examen de radio, j'ai réalisé un reportage pendant un événement des Jeunes MR de Wavre. Quelques mois plus tard, j’intégrais la section. Les organisations de jeunesse politique permettent de rencontrer des personnes de différents horizons mais avec les mêmes valeurs, libérales dans mon cas. Le renouveau politique est un concept tendance mais rendre la politique accessible et digeste pour les jeunes, les électeurs de demain et les mandataires de demain est très important pour moi.
Quelle est ta perception de la politique locale ?
Le niveau communal est le plus petit niveau de pouvoir mais également le plus proche des citoyens. Le contact avec ces derniers est primordial pour construire un projet cohérent ensemble pour notre commune et pour l'avenir de nos enfants. Chaque quartier, chaque rue a ses spécificités et il faut en tenir compte. C'est cela le local. C'est aussi avoir toutes les cartes en main pour préserver un cadre de vie, qui, malheureusement, est de moins en moins rural.
Quels thèmes te sont chers ?
Maman d'une petite fille de 20 mois, l'accueil de la petite enfance est évidemment une de mes priorités. Un accueil de qualité et de proximité. Pouvoir faire évoluer ses enfants près de chez soi ou de
son travail est une chance que tous les parents et enfants devraient avoir. Parallèlement, nos compagnons à quatre pattes méritent aussi toute notre attention. Le bien-être animal a tout son sens pour moi et particulièrement à la campagne. Pour moi, Perwez doit être la commune de tous les Perwéziens !
Bien-être animal...local !
Qu'ils soient de compagnie, de ferme ou exotiques, à poils, à plumes ou à écailles, les animaux sont partout autour de nous. Si la majorité d'entre eux est bien lotie, certains sont maltraités, négligés et abandonnés. C'est là qu'interviennent bénévoles, associations, refuges, amis des animaux pour leur venir en aide. Les réseaux sociaux se font d'ailleurs le relais de ces histoires tristes au dénouement, le plus souvent, heureux. Pour rappel, 265 animaux maltraités ont été saisis en Région wallonne l'an passé. La notion de bien-être animal est en constante évolution. En effet, elle suit les connaissances scientifiques : des recherches ont démontré les émotions et la capacité à souffrir des animaux. Nos choix de société également : l'animal n'est plus considéré comme un objet mais comme un être sensible faisant partie intégrante de la famille. Enfin, dans les débats actuels concernant le bien-être animal, la distinction mérite d'être faite entre les animaux de compagnie et ceux de rente. Connaissant les éleveurs de notre région, je suis convaincue que l'animal y est bien traité.
Mes propositions
Si aujourd'hui, c'est la Région qui est compétente pour légiférer dans ce domaine, cette compétence pourrait être déléguée également aux bourgmestres et polices locales afin de pouvoir agir le plus rapidement possible. Aussi, il serait intéressant d'avoir, dans sa commune, une personne de contact, une sorte d'agent du bien-être animal local. Cette dernière pourrait orienter les propriétaires d'animaux désabusés, être le relais entre le plaignant et l'Unité du Bien-être Animal de la Région wallonne, collaborer avec la zone de police et les diverses associations présentes sur son territoire.